Mardi soir, il est sorti du lot. Il n’a pas hésité à aller à la confrontation, gagnant tous les duels qui l’ont opposé aux attaquants maliens.
La qualification au Mondial qatari est, sans aucun doute, le fruit d’un travail acharné. Soit. Toutefois, il y a souvent des joueurs qui sortent du lot lors d’un match. Un joueur qui fait la différence que ce soit sur le plan offensif ou même défensif. C’était le cas d’Aïssa Laïdouni, mardi soir. Face à un adversaire malien venu à Tunis avec toute l’énergie qui lui restait pour tenter de renverser la table, il fallait bien fermer toutes les issues qui menaient aux filets de Ben Saïd. Les Maliens ont fait, d’ailleurs, le jeu et les nôtres l’ont subi. Et si la qualification a pu être assurée, c’est parce que l’ascendant obtenu à l’aller a été préservé. Et s’il a été préservé, c’est grâce à la ténacité de Aïssa Laïdouni. Grâce à lui, la bataille du milieu a été gagnée. Il a brillé en coupant l’herbe sous les pieds des attaquants maliens. Il n’hésitait pas à aller aux duels, à même d’anticiper le danger. A chaque fois qu’un attaquant adverse approcha la zone des 16 mètres, il allait lui barrer la route, particulièrement à Abdoulaye Diaby, le plus dangereux des avants maliens. Laïdouni a même poussé Diaby à la faute, alors qu’il était porté dans son élan (47’).
Aller au combat
Si Laïdouni a été apprécié de tous pour sa prestation mardi soir, c’est parce qu’il a été incontestablement l’homme du match. Tout au long de la rencontre, il a constitué la bête noire des attaquants maliens. Face à des joueurs à la morphologie bien solide, les duels physiques étaient inévitables. Et comme Laïdouni n’hésitait pas à aller au combat, il a failli le payer de sa personne. D’abord, à la 17’ , quand il est resté au sol suite à une intervention musclée de Kouyaté. Puis, en seconde mi-temps, quand il est tombé après avoir pris un ballon en pleine tête (58’).
Bref, Laïdouni a été l’éclair dans la grisaille. Car, avouons-le, l’équipe de Tunisie a livré un petit match sur le plan offensif.
crédit photo : © Abdelfattah BELAID